Banzaï !

Émission de François-Jean (François Richet) le dimanche de 9 à 11, puis de 11 à 13h. Avec Marylou Richet de juillet 1981 à juin 1983, puis seul jusqu'en 1989 à des horaires divers. La tonalité était humoristique et le programme musical très ouvert, allant de Sheila à Charlie Parker…

C’était une émission très préparée avec de nombreux textes de notre cru : billets d’humeur (lire un billet du 29 août 1982), fausses publicités (lire le texte d’une fausse publicité), fausses petites annonces, plus des textes ou aphorismes de nos maîtres : Pierre Dac, Jean Yanne, Boris Vian, Roland Topor…

L'émission comportait plusieurs séquence, dont les principales étaients :
Devant le juke-Boxe (environ 20 minutes) : chaque dimanche, une année des sixties était passée en revue, avec des nouvelles, des billets et une programmation essentiellement yé-yé.

Au-delà du Délire (environ 20 minutes) : La programmation musicale de Marylou 100 % française (Ange, Catherine Lara, Michel Jonasz, Catherine Ribéro, Jacques Higelin, Gilles Vigneault…)

Le reportage impossible (environ dix minutes) : un faux reportage dans des milieux ou des mondes imaginaires et souvent délirants. Un énorme travail d’écriture et d’enregistrement, car nous jouions ces minis pièces en les accompagnant de nombreux bruitages, prélevés pour la plupart dans des films ou téléfilms enregistrés sur cassettes audios. Le travail de recherche des bruitages était à lui seul colossal, et la découverte de sons intéressants influait souvent le scénario. Certaines répliques célèbres pouvaient être intégrées et détournées. C’est ainsi qu’Arletty et Louis Jouvet parlaient d’atmosphère dans un vaisseau spatial voguant à la vitesse de la lumière, ou bien l’inspecteur Colombo pataugeait dans de lointaines forêts vierges… Techniquement, trois platines cassettes étaient utilisées, l’une pour enregistrer, les deux autres pour lire les bruitages. Il nous fallait jouer le texte, envoyer les sons au bon moment, les mixer, changer de cassettes, surveiller les niveaux… Un travail de fous ! Environ quinze heures de travail pour dix minutes à l’antenne !
Voici le texte de l’un des premiers Reportages impossibles, datant probablement de novembre 1981 : la Maîtresse du monde.

François Richet

Lac des cygnes de Nathalie Bouyssès émission musicale variée.
Feuille de programmation du 10/02/1983

Jingle 1

Jingle 2

Daniel Despin, Régis Cantabeil. Émission d’humour mystificatrice. Chaque émission abordait un sujet traité à la manière et sur le ton d’une enquête journalistique, en mêlant vrais micros trottoirs, faux reportages, faux invités faisant un vrai débat avec intervention de vrais auditeurs. Le délire le plus total était de rigueur ! Les sujets abordés étant par exemple : l’affaire de la disparition des poubelles de Châtenay-Malabry (ville fort éloignée de Royan, pour nous exotique et choisie pour cette raison…) ou l’interdiction prochaine d’installer, détenir ou faire commerce de baignoire pour raisons prophylactiques…

Mon manège à moi de Janine Chabrier

Émission spécialisée de chanson française « valeurs sûres » : Brassens, Brel, Bécaud, Aznavour… Mon manège à moi suscitait de nombreuses réactions enthousiastes des auditeurs qui pouvaient y entendre une programmation peu courante ailleurs

Sport Local,Le dimanche de 17 à 18h puis de 18 à 19h. à partir de 1982 et jusqu'à la fin (janvier 1995).
Avec Patrick Pitcho, Philippe Tranchet, Philippe Castagnau, Patrick Janvier, Corinne Renault, Michel Bellouard, François Dovergne, Alain Roy, Marie-Anne Bouchet-Roy, Patrick Adriaenssens, Gaëlle Petit, Guy Otal et de nombreux correspondants. Rendez-vous incontournable pour tous les amateurs de sport, cette émission est l’une de celles qui a duré le plus longtemps sur l’antenne. Animée par des passionnés de sport elle offrait tous les résultats et commentaires de l’ensemble des rencontres sportives de la zone d’écoute. Tous les clubs sportifs concernés appelaient la station pour donner les résultats des rencontres, les plus significatifs étant interviewés sur l’antenne en direct. Lors des rencontres les plus importantes, un ou plusieurs animateurs-journalistes en réalisaient le reportage en direct dans l’émission ou dans une émission spéciale.
Le résultat à l’antenne était très professionnel, et l’on peut dire sans exagération que pour les amateurs de sport cette émission est irremplaçable. Elle a donné naissance aux « Trophées sportifs ».